Vazyblogstock, l’embellie

Chez Elle, je me suis sentie chez moi et je crois bien que ce fut la même chose pour nous tous.

Avec vous, j’ai été moi-même et non un personnage social. Je n’ai utilisé ni stratégie ni stratagème pour appartenir au groupe, il m’a suffit de me laisser doucement aller.

Pourtant j’avais un peu peur à l’idée de rencontrer tous ces individus, (toutes ces individualités) inconnus. J’étais curieuse aussi, et excitée.

Inconnus ?
Non, vous n’étiez pas des inconnus. Je connaissais vos mots, vos phrases, vos pensées.
Avant de vous aimer, j’aimais vous lire. Je guettais vos textes ou vos commentaires et j’avais envie de vous rencontrer.

Mais entre l’envie et sa réalisation il y une marge, celle que nous avons dû franchir pour nous retrouver.

Comme nous avons bien fait de gommer la frontière de l’anonymat !

Le plus extraordinaire, il me semble, fut la totale absence de sentiments mesquins. Ni envie, ni jalousie, ni moqueries cruelles, ni ricanements sournois, ni ressentiments, ni compétitions stériles, ni jugements.
Aucuns de ces travers pervers qui entravent, qui enveniment les relations au sein de bien des groupes, qu’ils soient professionnels, politiques, familiaux, et parfois même « amicaux ».

Etions-nous dans une bulle, isolés par la pluie ?

Tout a été si simple et joyeux.
Les sourires échangés au hasard des couloirs.
Les rires communicatifs.
Les délires partagés.

Comme j’avais envie d’être partout à la fois (comportement habituel pour moi) : dans la cuisine avec Sardine, dans la salle à manger avec les éplucheurs (non j’ai pas écrit épluchures), sur la terrasse avec les buveurs-fumeurs, au salon avec les guitaristes- joueurs-lecteurs, j’ai papillonné avec bonheur d’un lieu à l’autre et peu parlé avec vous.
J’avais trop à faire avec les rires, les bribes de discussions, les notes de musique, les pas de danse, les paroles des chansons, les senteurs, les saveurs.

Pour m’en souvenir.
Parce que dans le monde où j’ai envie de vivre ce serait comme ça.

Ce fut superbe, merci les aminches !

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

14 commentaires sur “Vazyblogstock, l’embellie”