29.03.2009
Misère et abondance, deux fléaux mortifères
Une énorme partie de l’humanité se débat dans la misère et souffre du manque alors qu’une minorité se vautre dans l’abondance.
Les riches exploitent les pauvres et s’en protègent. Mais les miséreux sont trop nombreux, ils ont faim, ils s’agitent, ici et là on les entend gronder. Alors les nantis ont peur et ils deviennent de plus en plus hargneux, de plus en plus dangereux.
13:15 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : monde, injustice
22.03.2009
Conditionner, diviser, diaboliser, réprimer
« On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans » écrivait Rimbaud quand il en avait seize et que, déjà, Charleville lui semblait trop étroite.
L’adolescence est le passage qui mène de l’insouciance de l’enfance au sérieux de l’adulte. Peu à peu, chassé par les contraintes, l’enfant s’efface et avec lui, la légèreté.
10:15 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : société
21.03.2009
Italie, l'école publique suspendue à un fil
Sur deux cents mètres de toile étaient écrits ces mots : « No ai tagli, difendiamo la scuola pubblica» (non aux coupes budgétaires, défendons l’école publique).
10:23 Publié dans En Italie | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : italie, société, école
18.03.2009
Italie : La Maison internationale des femmes
Je dépeins souvent la société italienne et ses travers. Une longue série d’options politiques et sociales consternantes ont créé un climat de xénophobie, de discrimination qui favorise le sexisme et le racisme. Le malaise croît et la population se divise.
Si la majorité des italiens apporte encore aujourd’hui son soutien à Berlusconi et ses alliés (51%), il existe aussi une opposition réelle qui lutte avec acharnement et lucidité pour défendre celles et ceux dont les droits sont menacé, niés, piétinés.
13:47 Publié dans En Italie | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : italie, femmes, société
15.03.2009
Le garçon roumain, la dame rousse et les artichauts
Hier, comme souvent le samedi, je suis allée faire quelques courses au Conad, un supermarché de quartier de taille moyenne.
En entrant dans le magasin j’ai aperçu le garçon roumain. Debout près des chariots il tendait à l’éventuelle générosité des passants une soucoupe en plastique garnie de quelques pièces.
Je lui ai fait un petit signe de la main pour lui faire comprendre que je passerais le voir après les courses et un sourire a fugacement éclairé son visage maigre.
Il ne parle que quelques mots d’italien mais au fil de nos rencontres, lui posté à côté de la file de chariots et moi décrochant ou raccrochant le mien, il m’a expliqué qu’il a seize ans, qu’il est seul en Italie, chargé par sa famille de gagner quelque argent, qu’il dort ici et là, dans des foyers pour indigents ou dans de sommaires cabanes que d’autres roumains ont construites sur les berges du fleuve.
Il m’a dit son prénom aussi, plusieurs fois, mais comme celui-ci est long et compliqué ma mémoire ne l’a pas capté alors pour moi il est « le garçon roumain ».
16:23 Publié dans En Italie | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : société, italie, rencontres
Le sourire de Vivek (nouvelle indienne)
1.
Depuis leur réveil, dans la maison au milieu des cocotiers, les enfants attendent Daddy. Hier, Susheela leur a annoncé sa visite et Ranesh a dit
«- J’espère qu’il va nous apporter la carambole !
- Auntie, s’est exclamée Priya, Ranesh ne pense qu’aux cadeaux, c’est pas bien !
- Et toi tu répètes tout tout le temps. »
Et Susheela est intervenue en disant que si Daddy apprend qu’ils se disputent il ne sera pas content du tout et que ce n’est pas juste, parce qu’avec tout ce qu’il fait pour eux, les petits pourraient quand même faire l’effort de ne pas se chamailler.
Là-dessus tout le monde a balancé la tête pour manifester son accord, sauf Vivek.
Vivek ne manifeste jamais rien, ni joie ni tristesse, ne parle qu’en cas d’absolue nécessité et personne ne sait si il a déjà ri.
12:39 Publié dans Des nouvelles de Céleste | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : inde, récits
13.03.2009
A propos de tristesse
Le billet tristesse a suscité de forts beaux et intéressants commentaires. Je vous en remercie mais éprouve une légère impression d’incompréhension.
C’est de cela dont je vais parler...LIRE LA SUITE
10:36 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : pensées
10.03.2009
Tristesse
"Je pense à autre chose mais je ne pense qu’à ça". (Jacques Prévert)
A cette déliquescence de l’humanité qui n’en finit pas de s’enfoncer dans la tourbe.
Aux invraisemblables gaspillages que chaque jour nous commettons :
- Déféquer dans de l’eau potable alors que d’autres ailleurs en manquent cruellement et torcher nos délicats postérieurs avec du papier moelleux sans penser aux arbres sacrifiés à la cause de nos trous du cul occidentaux.
- Illuminer nos villes et ignorer superbement ceux qui n’ont d’autre choix que l’ombre.
- Jeter allégrement des tonnes de nourriture sans une pensée pour les millions d’humains qui souffrent de la faim.
- Transporter d’un bout à l’autre des continents des objets inutiles...lire la suite
14:17 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : monde, pensées
07.03.2009
Italie : la politique du mensonge
« La cassa integrazione » (le nombre de travailleurs qui sont actuellement sans emploi de façon provisoire ou définitive) a augmenté de 553%, Bankitalia prévoit une année 2009 noire, noire noire, et le PIB devrait plonger de 2,6%, ce qui représente un trou (un gouffre) de 41 milliards d’euros.
L’Italie est entrée en récession, le PIL est à son plus bas niveau depuis 1975. Le marché de l’automobile a chuté de 24%.
09:05 Publié dans En Italie | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note
04.03.2009
De la rivalité
A toujours vouloir faire mieux que ses semblables, l’être humain s’est perdu.
De naissance ni bon ni mauvais, mais faible, malléable et peureux il a suivi d’étranges voies qui aujourd’hui le mènent à sa perte.
Le sens de la concurrence qu’on lui inculque depuis l’enfance l’éloigne des autres mais aussi de lui-même.
« Tu dois être le meilleur, mon enfant ! »
Universelle litanie qui condamne à la rivalité or de la rivalité à la haine il n’y a qu’un pas, si vite franchi.
Dès lors ce n’est plus une compétition mais une guerre sans merci que se livrent des individus qui ne se connaissent pas.
Pour être le plus fort, le plus riche, le plus puissant, le plus beau...lire la suite
13:46 Publié dans Au jour le jour | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : société, pensées