Miroir de l’âme

C’est, à la pointe sud de l’Inde, sur les rives de l’océan où furent dispersées les cendres de Gandhi, un petit village composé de simples maisonnettes de ciment posées sur le sol. Ses habitants y vivent en marge de la société.
Leurs corps portent les marques indélébiles de l’exclusion.
Ils ont la lèpre.

Alors que la maladie est peu contagieuse et que dorénavant on peut parfaitement enrayer son évolution, dès les premiers symptômes, grâce à des injections de polychimiothérapie, le nombre de malades dans le monde est d’environ 2,8 millions.

L’Inde fait partie des pays où la maladie non seulement est toujours présente mais où on enregistre continuellement de nouveaux cas.

Dans le village des lépreux, je n’ai pas voulu photographier la souffrance, les corps déformés, j’ai cherché la beauté, la dignité.

Certaines et certains sont malades, d’autres non. Femmes, maris, filles ou fils de lépreuses et de lépreux.

« Le visage est le miroir de l’âme »

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