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21.01.2007

"Cinq choses que vous ne savez pas de moi" (4)

 

1972

 

J’ai 16 ans, je suis en première C,  l’internat du lycée de jeunes filles Pierre et Marie Curie de Châteauroux me pèse et m’exaspère, d’ailleurs, c’est le lycée tout entier qui m’est insupportable.

Entre le matraquage de  mathématique et de physique de la section C, choisie par ma mère qui, elle, excelle dans l’art de jouer avec les chiffres, et l’impression permanente d’être emprisonnée pour un délit que je n’ai pas commis, je lutte et me rebelle, utilisant les seules armes dont je dispose : l’insolence et la paresse.

 

L’année de première touche à sa fin, je n’attends évidemment rien de bon du bulletin de notes final, cela m’est complètement indifférent, j’ai déjà compris  que la vraie vie existe, mais qu’elle est ailleurs.

 

Le règlement de l’internat, rétrograde à souhait, prévoit, pour les oies supposées blanches que nous sommes, toutes filles de la campagne, que les externes, de la ville, regardent avec hauteur, une sortie hebdomadaire libre, le mercredi après-midi de 13h45 à 16h45, tout retard entraînant avertissements, colles en cas de récidive et exclusions temporaires en dernier recours.

Jetées sur les trottoirs de le ville, les coquettes fardées, en mini jupes et pantalons tellement moulants qu’il faut se coucher sur le dos pour remonter la fermeture éclair, et les intellos en jeans avachis, se répartissent frénétiquement dans la ville.

Les premières se précipitent en direction Nouvelles Galeries, des bars, des boums où l’on espère trouver un succédané d’amour dans les bras d’un adolescent boutonneux, qu’il faudra quitter en plein milieu de l’après-midi pour retourner dans la cage, et qui se repliera vivement sur une externe disponible ce qui fait qu’on ne le retrouvera pas le mercredi suivant.

Les intellos, je ne sais pas ce qu’elles font, car je passe généralement mon après-midi de liberté en compagnie des coquettes, ou de l’amoureux du moment, quand j’ai la chance d’en avoir un, ce qui est rare étant donné le peu de confiance que j’accorde à mes charmes et qui me rend gauche et farouche.

Ce mercredi de juin est le dernier pour les internes de terminale, et traditionnellement, celles-ci, frondeuses, ne regagnent pas le lycée à l’heure imposée, mais à 18h45, soit avec deux heures de retard. L’administration, en la personne de la surveillante chef, Mademoiselle R., une grande bringue, vieille fille en jupe de tweed et talon plat, à la démarche martiale et à la voix cassante, qui devient toute rouge quand elle s’énerve, ferme les yeux.

Un complot, parti du groupe des intellos, et auquel j’adhère immédiatement, circule parmi les élèves de première. Il s’agit, ni plus ni moins, d’imiter les terminales, en rentrant, toutes, à 18h45. Le nombre de participantes, prétend une chef du groupe initiateur, empêchera les représailles et convaincra sans aucun doute les autorités du bienfait d’une réforme.

Et toutes d’approuver cette initiative et de promettre sa propre participation.

A 13h45, telle une envolée de mésanges gazouillantes, la troupe des internes file vers la liberté (conditionnelle).

En ce qui me concerne, j’ai rendez-vous avec des garçons et des filles de ma classe.

Car si l’internat est réservé aux jeunes filles, l’externat, par chance, est mixte et dans ma classe de première C, il y a plein de garçons (pour ceux qui suivent mes aventures, en terminale, je rencontrerai Bruno, mais en 1972, il n’est pas encore dans la course). Ils ont 16 ans, des problèmes d’acné, ils étudient tout le temps mais ils sont gentils et je les aime bien.

La douceur du temps pousse nos pas vers le parc de Belle Isle. L’après-midi se passe en jeux et parlottes, allongés dans l’herbe, une pâquerette entre les dents. Pas une fois je ne consulte ma montre, ma décision est irrévocable.

Le temps se traîne et s’étire, frais et léger, comme un chewing-gum à la menthe.

Vers six heures et quart je dois prendre le chemin du retour. Patrick m’accompagne. Si je ne suis pas sûre qu’il me plaise, je suis par contre sûre de lui plaire, ce qui pour moi s’apparente à un petit miracle, suffisant pour que je le laisse prendre ma main dans la dernière ligne droite avant le lycée.

Lycée devant lequel j’avais imaginé retrouvé un groupe d’internes rebelles et résolues, fières d’avoir défié l’ordre établi.

Bizarre, il n’en est rien, c’est le calme plat.

Patrick n’ose pas m’embrasser, ce qui finalement m’arrange bien, et je m’engage bravement dans l’allée.

Je traverse le sous-bois, je coupe à travers la pelouse derrière les terrains de tennis (sous-bois, pelouse et terrains de tennis qui nous sont, va savoir pourquoi, interdits), sans rencontrer âme qui vive.

Un doute commence à m’étreindre, se pourrait-il que… ?

La pionne qui m’accueille dans le bureau de la chef me fusille du regard et m’expédie sèchement et prestement en salle d’étude.

J’ouvre la porte, elles sont toutes là. Elles ont déjà enfilé leurs blouses en nylon bleu. Elles étudient en silence ou écrivent des lettres à leurs amoureux, mais ce qui est sûr c’est qu’elles sont arrivées depuis longtemps et que la seule, l’unique, à avoir tenu parole, c’est moi !

Oh, elle ne sont pas toutes rentrées à l’heure obligatoire, elles ont flâné, sont arrivées en retard, mais en retard seulement, pas ostensiblement à18h45.

Furieuse et atterrée je les contemple sans mot dire mais en maudissant leur obéissance, leur manque de courage, leur traitrise.

 
J’ai 16 ans et je comprends avec une extraordinaire acuité qu’il ne faut jamais compter sur les autres et que l’on est toujours personnellement responsable de ses actes.

 

Le lendemain ma mère  remonte d’un pas vif et rageur la longue allée de l’internat, elle vient me chercher, je suis exclue pour trois jours.

Trois semaines plus tard le bulletin de notes final arrive à la maison, il me condamne au redoublement.

 

 Et vous, le lycée, c’était comment ?

 

 Aujourd'hui, je passe le relais à Fabien, du blog "Le Mont du Faucon"

 

 

 


Commentaires

moi aussi, mais vingt ans plus tard j'ai été interne.
Et si les blouses avaient disparu, les autres horreurs (horaires, dortoirs, piones acariatres) étaient toujours là!!!
j'ai eu la chance de ne pas redoubler, le calvaire n'a donc duré que trois ans. Dans mes cauchemars les plus stupides, je me rappelle encore des douches collectives... beurk

Ecrit par : fanny | 21.01.2007

me rappelle des complots où nous ne devions pas rendre un devoir, en signe de protestation - et ma chère nous sommes aussi sottes ou loyales : j'étais finalement la seule à céder du moins dans les "intéllectuelles" - autre point commun : Patrick

Ecrit par : brigetoun ou brigitte celerier | 21.01.2007

@Brigetoun

j'ai répondu aux questions sur Mamadou dans les coms du texte.

Ecrit par : céleste | 21.01.2007

Mes années lycée, je préfère oublier, pourtant j'étais externe et pas intello.

Ecrit par : tanette | 21.01.2007

Ahhh, Celest, nous avons tous vécu de ces grands moments de solitude. Moi, au lycée, j'étais une horreur, un meneur gauchiste et passionné par tous ce qui pourrait constituer un grain de sable dans les rouages si bien huilés...

J'ai, par exemple, relancé le journal du Lycée, dont, petit a petit, j'ai fait un outil subversif, j'ai lancé un mouvement de greve, provoqué un soulevement collectif, été renvoyé trois fois, abtenu mon bac avec mention...

Ecrit par : Bruno Lamothe | 21.01.2007

Lycéenne à Paris de 1968 à 1975, (on ne parlait pas encore de "collège" pour les classes de 6eme à 3eme) dans un grand lycée bourgeois, non mixte, où passée la permière année, nous avons pu remiser les blouses beiges au nom brodé sur la poche gauche, mais pas encore accéder au droit du pantalon (cela n'arrivera que dans les années de grandes classes avec le droit au maquillage léger).

L'univers assez protégé mais pas assez de la cruauté des filles entre elles, être différente n'a pas été facile à cause de ma sensibilité à des causes marginales, mais j'ai eu de bonnes amies. Malheureusement pas assez fortes pour me protéger de mes démons, pour m'empêcher de sombrer dans les problèmes mentaux qui n'ont fait que s'aggraver avec les années, dans l'indifférence la plus totale d'ailleurs : parce que mes résultats scolaires n'ont pas été affectés sans doute.

J'ai milité, créé des comités, introduit le débat sur l'IVG, un club théatre, et n'ai gardé de cette période qu'une seule amie au-delà des années de lycée. Mon sentiment de solitude remonte à ces années-là.

Ecrit par : Otir | 21.01.2007

Je découvre ce blog grace aux commentaires chez Otir.Je n'ai pas ouvert moi même de blog à ce jour ... pour des tas de raisons , j'ai peur d'y passer mes journées essentiellement !

Le lycée fut aussi pour moi une expérience très difficile car j'étais interne et j'avais horreur de ça, la promiscuité dans les dortoirs et les douches, les horaires trop stricts, le manque de liberté ...une épreuve douloureuse.Par contre j' y avais de tres bonnes amies, perdues de vue aujourd'hui hélas !

J'aime beaucoup ton blog Céleste il est passionnant de te lire.

Ecrit par : Vic(victoire) | 21.01.2007

Le lycée...pas de lycée, mais Ecole Normale d'Instituteurs Mérignac après un concours difficile (64--67 + Formation Professionnelle)
Tous fils d'ouvriers ou paysans.
Régime blouse blanche boutonnée sinon 4 heures de retenue soit un dimanche entier.
Pension avec le système petite et grande sortie.
Petite: du dimanche matin au dimanche soir.
Grande: du samedi midi au dimanche soir.
Pour tout devoir remis ayant moins de 4...4 heures de retenue donc un dimanche.

Il restait donc: le travail + étude devaient représenter presque 45 heures de local classe et le sport et le ciné club, ou club photo, ou échecs, ou tarot...c'est vrai qu'à ce rythme les pourcentages de réussite au BAC étaient de 100%

Il me reste des copains, 2 amis véritables, des bons moments, une sensibilisation politique forte, des discussions de dortoir à n'en plus finir, des idéaux ringards (dit-on maintenant) des affrontements idéologiques au travers des conceptions pédagogiques: coopération, autogestion, découvertes, exposé, liberté pédagogique, hierarchie ou pas...un syndicat unique SNI mais au courants multiples ( Ecole Emancipée (Anars)- Unité Action (Communistes)-Courant majoritaire Socialistes)). Des querelles mais des actions...

L'Ecole Normale une Ecole qui préparait des ados à un des plus merveilleux métiers qui puissent exister : Maître d'Ecole: celui qui tisse les moyens, qui met en place les outils... qui permettront à l'enfant de devenir un adulte ayant toujours la soif d'apprendre, de dire et d'Être.

Voilà.

Les ministres Educ. Nat. on s'en foutait on avait une conscience et un seul véritable désir: Que les enfants qui nous étaient confiés réussissent.
Alors le reste....Basta

Ecrit par : GPMarcel | 21.01.2007

Mon dieu que j'ai eu peur pour ma progéniture en lisant ton texte! Si seulement je n'étais pas si sérieuse et pseudo-intello au lycée, je la comprendrait peut être le jour où elle me terraserait avec un sale carnet de notes....Heu..Je m'en vais méditer un peu pour les 6 ans à venir...

Ecrit par : Human | 21.01.2007

Moi je me rappelle quand j'allais en mobylette au lycée, en hiver sous la pluie glaciale ( 7kms de route le long de l'Adour à Bayonne, traversée à intervalles réguliers par des rails glissants en biais). Lorsque j'arrivais je ne pouvais plus ouvrir mes mains gelees autour des poignées et je devais attendre midi a peu près ( au fond, pres du radiateur bien sûr) pour que l'eau glacée au fond de mes bottes se réchauffe un peu.
Quand on pense à ce qu'on a pu endurer lorsqu'on allait en classe, on se dit qu'il peut tout vous arriver dans la vie ensuite !

Ecrit par : amarula | 22.01.2007

Vic, bienvenue sur cet espace!


@GPMarcel

J'ai moi aussi fait l'école normale. J'ai passé le concours en troisième, mais en 1970, à Chateauroux, l 'Ecole Normale, n'accueillait que les FP (1 et 2), j'ai donc fait la seconde, la première et la terminale au lycée, et la FP à l'EN.

mais l'esprit de l'Ecole Normale, celui que tu décris, s'était déjà perdu.

Ce que tu racontes est plus proche des souvenirs de mes parents (sortis de l'EN en 1953)

Ecrit par : céleste | 22.01.2007

Je ne me suis jamais autant marrée qu'en pension ! Je n'ai pas fichu grand chose, même à vrai dire rien du tout, mais tout interdit était bon à être bravé. Je suis entrée en 2nde en 68, donc une partie du boulot avait déjà été fait. Restait quelques conquêtes : des garçons... dans les classes des filles (section littéraire) et quelques filles (si on peut dire) dans les classes de garçons (msection math). Moi j'étais en D... entre filles.
Plusieurs révoltes ont ponctué ces 3 années et je n'étais pas la dernière à y participer ou à lancer les idées. Beaucoup d'échecs, plusieurs heures de colle, mais quelques victoires tout de même :
- Victoire n° 1 : le pantalon. Obtenu de haute lutte, après qu'une délégation de premières de la classe eut été envoyée sonner chez la dirlo... qui leur a ouvert en pantalon. Jeunes demoiselles qui allez à l'école le nombril à l'air et le string dépassant du jeans taille basse... sachez qu'il y a à peine 30 ans, le pantalon était interdit aux filles dans les écoles de la République.
- Victoire n° 2 : la blouse. Nous étions tenues de porter d'horribles blouses en nylon. Une année rose, une année bleue... un seul modèle, informe.... et des garçons dans les classes (sans blouse et avec les cheveux longs...), imaginez l'horreur ! La blouse a fini par sauter, grande victoire vers les libertés individuelles.
- Victoire n° 3 : aller au cinéma sans chaperon le soir, c'est à dire, pas escortées par les malheureuses pionnes chargées de surveiller la moralité de la future élite de la nation. Les garçons, bénéficiant de la discrimination sexiste, eux allaient dpuis longtemps au cinéma tous seuls... je n'ai pas tout vu de tous les films.
- Pour le reste, on faisait le mur... et parfois on avait un peu de mal à rentrer !

Ecrit par : Poilagratter | 22.01.2007

Salut Poilagratter

ben moi je me suis même pas marrée, malheureusement, c'était pas rigolo du tout!

Ecrit par : céleste | 22.01.2007

Comme Poilàgratter,
Même si j'arrive un peu tard.
L'internat a été pour moi l'apprentissage de la LIBERTE !!!
Que des bons souvenirs, des fous rires, des bonnes et mauvaises notes,
mais qu'est-ce que je me sentais libre !

De la 6me à la terminale tout de même...
Au début, tu es nouvelle, après tu fais partie des anciens (nes).
L'internat était mixte.
Nous avions un pion qui s'appelait Alix qui venait d'Aix en Provence, il suivait des études de lettres. Il portait une grand cape noire l'hiver.
L'étude, ce n'était pas le bagne.
Se retrouver entre internes, c'était chouette ça.
J'ai des souvenirs avec qlq profs assez extraordinaires -les 2, les souvenirs et les profs...-.
C'est un temps qui ne s'efface pas.
J'en parle souvent à mon fils. Le pensionnat ou l'internat ne doit pas être ressenti comme une sanction. C'est ainsi qu'il le voit lui.
Dans mon cas, ce fut bénéfique.

Ecrit par : corinne | 24.01.2007

J'étais d'un conformisme absolument minable au lycée... Par contre, ta conclusion en gras est merveilleuse, et on a tous un moment où on apprend que comme disait mon professeur de technologie en MathSpé : "On nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul (et à ne pas copier son devoir surveillé sur son voisin en PS)".

Magnifique

Bisous

PS : pourquoi moi, qu'ais je fait ^___^ (merci ^^)

Ecrit par : falconhill | 24.01.2007

j'ai été interne 2 ans à Tomblaine prés de Nancy, l'horreur. La deuxième année, je tombais tellement souvent malade que l'infirmière a fini par me donner une chambre à l'infirmerie, là c'était cool. Pour ma terminale, je l'ai passée en demi pension.

Ecrit par : irene | 24.01.2007

J'ai été interne également, dans un lycée de jeunes filles à Versailles, j'ai rapidement trouvé le moyen de m'en faire virer, tout en me faisant garder au lycée.
Années lycées difficiles, entre complexes et timidité, année d'avance qui me faisait sentir si jeune et si différente des autres.
Le seul bon souvenir que j'en garde est ce premier amour qu'il m'a offert.

Ecrit par : Dom | 28.01.2007

Tiens, une castelroussine ?
Au lycée, j'étais plutôt du genre frondeuse.
Je me faisais virer des cours de dessin et philo en moins de 5 minutes sans avoir dit un mot.
Je séchais les cours et quand mon père a tenté de me priver de boîte l'année du bac pour causes d'absence injustifiées, j'ai laissé une lettre disant "j'estime que mon avenir ne regarde que moi" et j'ai passé le week-end chez une copine (et en boîte). Et pour la petite histoire, mon papa était militaire (ancien troufion à la Martinerie et adepte du bal du Poinçonnet où il a rencontré ma mère).

Ecrit par : Michoko | 29.01.2007

Merci d'avoir pris la peine de laisser un message, tu n'es pas la seule expatriée de Châteauroux à découvrir l'adresse de Châteauroux c'est fou !!! Annie, qui vit près de Boston, Lina qui vit à Madrid, Etienne, à DC, Emilie en région parisienne... viennent régulièrement laisser des commentaires. D'autres comme toi laissent un p'tit mot et certains reviennent de temps en temps, sur la pointe des pieds.
Il y a aussi les locaux avec qui nous avons déjà organisé plusieurs restaus : âge des blogueurs ? de 20 à plus de 70 ans !
Je suis vraiment surprise de l'émulsion que provoque le blog dans le département, alors qu'il n'a été ouvert qu'en janvier dernier. J'espérais juste exprimer les petits bonheurs qu'on peut éprouver un peu n'importe où même dans une ville à l'image aussi terne que Châteauroux. J'ai pas mal voyagé, vécu à l'étranger, et j'ai toujours trouvé ma place, y compris à Châteauroux.

Pour répondre à ton billet, quelques mots sur mes années lycée : je n'ai pas fait l'internat, et j'ai apprécié mon passage au lycée Stendhal à Grenoble, dans les années 80. Mon fils est actuellement à Jean Gi. Ma fille va probablement y aller à la rentrée prochaine. Il y a d'ailleurs au moins un lycéen de Jean Gi parmi mes lecteurs, puisqu'il commente. C'est amusant, non ?

Ton texte est un véritable document sur la vie à Châteauroux, et si tu m'y autorises, Céleste, j'aimerais le citer sur mon blog afin de susciter une chaîne de souvenirs de lycée parmi mes lecteurs.

J'attendrai ton accord Céleste.
Bon week-end !

Ecrit par : Ellie | 13.10.2007

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